La nuit n'était pas encore partit que j'étais déjà debout. La guérisseuse du clan ne peut pas se permettre de rester les pattes croisés pendant que son clan croule sous la maladie. Je m'activais, mes herbes volaient autour de moi au fur et à mesure de mes pas. Je tourne ma tête vers Nuageuse Etoile, mon apprentie. Je ne veux pas la réveiller, elle est très fatiguée. Heureusement, elle se tourne dans sa litière et dort paisiblement malgré le bruit et le froid très présent. Je me demande si ma jeune apprentie ne serait pas tomber malade à force de travailler aussi dure que moi. Je me retourne vivement vers mes plantes.
L'aube pointait le bout de sa truffe, mon premier patient venait se faire soigner dans mon antre. Je m'avance vers le malade pour l'examiner. Il me montre sa patte avant droite, une épine s'était planté dedans. Je la retire délicatement et lèche la plaie avant de le laisser repartir. Je soupire et m'assieds un instant. Juste un instant bien sur, un deuxième chat arrive déjà pour me sollicité. Je me relève en étirant mes muscles. Le guerrier avait mal à la tête et du mal à dormir. Je lui donnais des graines de pavot avant de lui préparer une petite litière un peu en retrait dans mon antre. Il s'installa comme une masse, ses yeux étaient vitreux. Il ne m'y pas longtemps avant de s'endormir. Je baille de fatigue, une petite visite matinale dans la pouponnière me réveillera sans doute. Je sors rapidement. Les reines dorment tranquillement, les petits aussi. Je les occulte les uns après les autres et repart comme je venais d'arriver donc assez vite.
En entrant dans ma tanière, un apprenti m'attendait déjà. Je m'approche de lui. Il s'était ouvert le flanc en allant au petit coin. Je lui applique des toiles d'araignées et lui demande de s'assoir ici un petit moment.
Je marche déjà comme un automate, il fait à peine jour pourtant. Il est vrai que ma toilette n'est pas encore faite non plus. Une voix se fait entendre à l'entrée de l'antre :

"-Bonjour. Je viens te prêter six pattes et trois bouches pour la récolte des herbes !"

Je pose mes herbes et regarde le chat qui venait d'arriver. Museau Cendré, c'était la guerrière capable de se dupliquer. Je lui souris et m'approche d'elle à petit pas. Je miaule doucement :

"-Parle pas trop fort, je ne veux pas réveiller mon apprentie et Plume de Chouette. Bouge pas, je regarde ce qu'il me manque. Merci de ton aide."

Je retourne vivement vers ma réserve de remèdes. Il me manque un petit paquet de chose.  Principalement du bourrage, cerfeuil, camomille, gerbe d'or et aussi un peu d'herbe à chat. Je rejoins la guerrière et l'entraine dehors. Mon ventre se met à gargouiller. Je lui explique brièvement ce qu'on doit chercher.

Nous sortons tout deux du camp, Museau Cendré derrière moi. La journée venait peut être de commencer mais mes muscles étaient déjà fatigué. J'étais surchargé de travail en ce moment, beaucoup de malade arrivée sans discontinué. Je soupire sans m'en rendre compte ni faire attention à ce que pouvait faire Museau Cendré. Je m'arrêtais au abord d'une clairière afin de trouver les remèdes manquants. Museau Cendré à mes côtés, je recherchais ce qui me serait nécessaire dans mon antre. La pousse de cerfeuil tant rechercher se trouvait à quelques pas, attendant d'être recueilli par nos pattes. Ce cerfeuil poussait vaillamment, vert avec de petites feuilles. Je montrais le parterre de cerfeuil à mon acolyte afin qu'elle le cueille délicatement. Je me détournais et m'éloignais un peu, espérant la chasse aux remèdes fructueuse par ici aussi. Je ne m'étais pas trompée, la fleur de camomille se trouvait à ma droite. Je n'étais pas très loin de la guerrière, ce qui me rassurait en mon for intérieur. J'ai quelques notions de combat au cas où.. On sait jamais, tout peut arriver.

Je m'évince de mes pensées pour me concentrer sur ma tâche. Je déterre lentement le pédoncule pour ne pas le casser. Il me faut la plante intacte. J'inspire profondément, m'imprégnant du parfum des alentours. Je réitère à plusieurs reprises mon geste précis et fatiguant. Je pose toutes les fleurs récoltés sur une large feuille que j'ai positionné avant. Puis, j'emballe le tout avec un brin d'herbe. Je repars vers la guerrière, elle n'avait pas bouger. Je me penche au dessus d'elle avec le paquet dans la gueule :

"-Tu t'en sors ? Je vais t'aider si tu veux. On fera un premier voyage au camp."

[désolé du retard :/ et j'ai compris ton rp je crois ^^]