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MONARQUE ▼ Agendas ! Donnez-moi, de vos dates à damner, tous les bouddhas du monde.

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Monarque

Monarque

Messages : 11
Date d'inscription : 21/10/2014
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Feuille de personnage
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Personnage: Clan ~ Rang ~ Âge
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MessageSujet: MONARQUE ▼ Agendas ! Donnez-moi, de vos dates à damner, tous les bouddhas du monde. MONARQUE ▼ Agendas ! Donnez-moi, de vos dates à damner, tous les bouddhas du monde. EmptyDim 26 Oct - 20:11



monarque
Qu'elle m'ordonne d'enlever mes chaussures, qu'elle m'ordonne de courir sur les cailloux, sur les clous, sur les morceaux de verre, sur les épines. je saurais le faire mais elle n'a pas besoin de mes pieds nus sur les cailloux, sur les morceaux de verre, sur les épines, sur les clous. Je le comprends. Je crie dans ma chambre parce que je le comprends.


you can call me little Miss Piss with a kiss !


« hey ! been trying to meet you. »

Hey ! Je suis la joueuse de Monarque et je m'appelle Lucie. Je suis un être humain possédant des attributs féminins et ça fait bien 16 ans que je pourris la planète avec mes vannes débiles. Je n'ai aucun double compte et j'en aurais certainement aucun, parce que j'aime pas ça. Sauf si j'ai une idée of the death qui arrive en mode " bonjour je pope dans ton cerveau je ne partirais jamais ! ". On m'appelle Deathy et je suis en Première L, ce qui signifie que je passe mon temps le nez dans des livres. Ma présence sera donc réduite, mais je pense être active. Je vous ai connu sur QCUD, où on en parlait un peu. Le code du réglement est validé.
J'ai repêché la présentation de Monarque sur un autre forum. Son nom de base était Noir Désir et vu l'histoire du personnage, il s'est fait son identité par rapport à cette dénomination. Mon geste sera peut - être mal vu mais le nom officiel de Monarque sera Monarque, mais dans son coeur et en RP il demandera qu'on l'appelle Noir Désir (car il est hors de question pour moi qu'il change de nom, vu la signification que je me suis efforcée à trouver.)
Les personnages présents dans cette présentation (je pense notamment à la soeur, à l'ex, au meilleur ami, au rival, à l'être aimé) sont jouables. Si un de vos persos colle au rôle, on s'arrange et on se fait un lien sur le tas.
Enjoy.


« is that your life. »

Ne vous agitez pas. Ce n'est que moi.
Je m'appelle Monarque, mais sachez que je déteste viscéralement ce nom et que je le trouve sale et informe. Mon vrai nom que je vous donnerais, ça sera Noir Désir, parce que ça a plus de signification, et que c'est mon "nouveau moi". Je suis un mâle dominant très respectable et j'ai 17 lunes. J'ai l'honneur de vous annoncer que le libertin que je suis n'a aucun Clan, je suis un solitaire et je me promène avec Nuits Fauves sur vos terres, eheh.
Mon pouvoir est le contrôle des auras. Allez savoir comment j'ai choppé ça, mais je sais à peu près pourquoi j'ai un truc de ce genre : je suis spirituel mes amis. Mon pouvoir, c'est de "voir" sous forme d'émanations colorées les auras des félins et de les contrôler, dégager des auras apaisantes, stressantes, agaçantes, déprimantes, euphoriques.
Vous me direz que c'est super badass. Cependant, n'ayant eu aucune éducation, je sais très peu le gérer, et je l'utilise de manière impulsive, sans contrôler, et il ne m'obéit tellement pas. C'est terrible, je vous jure.
Mes compétences, c'est déjà cool de vous dire que j'ai que 70 points de force, je vous laisse imaginer la force titanesque que ça me fait ... Ahahaha. En revanche, je suis très agile (150 points) et très rapide (180 points).

« come together for lucifer's son ! »



Le félin n’est pas compliqué à décrire.

A vrai dire, il est même lassant de monochromie. Lancez un pot de peinture noire sur un chat, et vous aurez Noir Désir. Son nom est à l’effigie de son physique, de son caractère, il est noir, désespérément noir, d’un noir un peu ardoise, un peu délavé vous savez, usé. Une touche de blanc illumine son pelage au bout de sa longue queue, voulant peut – être retirer un peu ce noir triste qui orne le pelage mi long d’Hon. Qui sait.

Le plus étrange chez Hon, ce n’est pas son pelage terne ou son unique tâche blanche, ce n’est pas cet air narquois qu’il a toujours, non, ce sont ses yeux. L’une est jaune, l’autre vert. C’est comme une opposition marquée sur son visage. On sent directement qu’on a affaire à un félin coupé en deux entre ses valeurs et ses désirs, s’explorant et voulant jouer avec sa vie juste pour en voir les limites. Ils renvoient souvent un regard blasé, dénué de sentiments ou au contraire extrêmement joueur à celui qui les regarde. Il a l’air constamment désabusé, Hon, derrière cette façade il demeure curieux. Son physique contredit sa pensée, et il a apprit à détacher son apparence de ses émotions.

Quelque chose parait bancal aussi chez lui. Sa manière de marcher. Il sautille, il se traîne de manière nonchalante. Il est imprévisible dans sa manière de se mouvoir, tantôt joyeux, tantôt faussement tourmenté. Il n’est pas un de ses félins qui inspirent peur et désolation sur leur passage, brindille au bec avec un sourcil levé en défi à quiconque osera s’approcher de sa majesté la grandeur, non. Il aspire plus un sentiment de marginalité, de joie démesurée et d’adversité. Hon, c’est une histoire d’aura, on y croira ou pas, il a tout de même quelque chose, un « truc ». Derrière son physique banal et monochrome, il a ce que d’autres appelleraient du charisme, mais Noir Désir n’est pas charismatique. Il aurait pu, mais il n’est pas assez grand, pas assez costaud, pas assez imposant. Il a juste cette tête parfois asymétrique, ce sourire tantôt blasé, tantôt ouvert, et cette personnalité si déroutante. Non, ce n’est pas du charisme, c’est de l’aura madame. Comprenez bien. Une aura de battant et de fêtard, celui qui dégage joie et chaleur sur son chemin, avec un arrière goût d’enfer après son passage. En effet, Noir Désir n’est pas habile, et sa démarche sautillante le prouve. Partout où il passe, un aimant à ennuis semble le suivre.
Ne soyez pas ami avec lui, c’est une mauvaise fréquentation, je vous jure !

Pour compenser, Noir Désir est taillé pour la course et l’agilité. Il n’est pas un de ses félins ayant peur de salir leur beau pelage, et sa force misérable n’est point un handicap. Fin, il pourrait entrer avec facilité dans le Clan du Vent pour sa vitesse. En combat, il préfère fuir, n’ayant pas fou au point de se jeter dans la bataille, sachant qu’il perdrait un œil. A la limite, il sait plus ou moins frapper où ça fait mal, et utilise son agilité pour l’esquive. Oui, c’est un lâche, oui, c’est vrai.

Après tout, venant du jeune félin, on ne pouvait s’attendre qu’à un physique banal.



« i want to mix our blood ! »



Il est pas méchant, Noir Désir.

Non. Il est pas méchant. Il est mauvais, hargneux. C’est une vaste différence. Noir Désir, il s’en prend à ce qu’il peut, juste pour se sentir exister, juste pour sentir un peu de fierté en lui.

Il est pas mauvais, Hon. Aux premiers abords, il est même sympathique. C’est le genre de félin qui va venir directement vers vous, volontairement ou non. Il est maladroit, il est un peu né avec deux mains gauches, et il tente de se rattraper sur tout ce qu’il voit. Il vous accostera peut – être avec un « bonjour », ou un « eh m*rde ! » s’il vous tombe dessus. Il a l’air d’être shooté, dans sa démarche, mais il est bizarre, de loin. On ne lui en veut, c’est Noir Désir, après tout.
Il est avenant, ouais. Il est super digne de confiance, Hon. Il a cet air naïf du type qui veut croire à la gentillesse entière du monde mais qui n’y arrive pas. En échange, il admire tout et rien. Un insecte le distrait, une feuille l’amuse, il déblatérera des heures dessus, sans aucune raison, s’emportant dans son discours pour vous prouver que son intérêt est louable. Il fera tout pour vous faire rire, au départ, avec ses mots vulgaires ou son sourire de gamin qui a jamais grandi. Ouais, c’est un enfant, Hon. Un enfant qui n’a jamais grandi, qui se repli sur lui-même, sans cesse. Hon, il a cette carapace, qu’il protège comme on protège un trésor, à grands coups de « je m’en fous », de mensonges : il est expressif, explosif. C’est une bombe à retardement, prête à vous sauter au visage. C’est une grande gueule, un rebelle, un punk félin si vous voulez. Le nulle part est chez lui, et ce qui ne lui appartient pas, il en fait son royaume. Il s’appelait autrefois Monarque, parce qu’il voulait être un roi, et être libre. Il voulait n’avoir plus rien à faire, à perdre, si ce n’est que profiter à fond de sa vie.

C’est là qu’on commence à apercevoir la facette principale de sa psychologie. Il vit pour s’amuser. Il s’en fout du reste du monde quand il va mal. Il se cache quand il va mal, même. Il refuse qu’on le voie sous une facette démolie de lui-même. Pour beaucoup, Hon, c’est un gamin qui envoie balader toutes les règles, et qui fout tout sur le compte d’un « traumatisme amoureux ». Il décide de protéger ses amis de cette même souffrance, du coup. Si un proche va mal, il l’emmènera loin, lui dira de couper les ponts avec tout le monde, lui présentera sa troupe, fera les trente six coups avec, pour le relâcher dans les serres de son malheur, juste pour avoir la vague impression d’avoir servi et d’avoir fait sa bonne action. Hon, c’est une histoire de conscience. Il est spirituel, rêveur, utopiste, joyeux, un peu trop même. Pour éloigner les soupçons, il se cache derrière son cynisme, ses phrases blessantes, pour occuper l’autre. Il le fait bien, ça. C’est l’immature qui hurle pour pas entendre ses propres pensées. C’est le gamin qui court pour fuir ses problèmes.

Ses problèmes ? Parlons-en. Il vit extrêmement mal sa relation avec Vénéneuse, et ne s’en vante pas. Sous ses airs de fanfarons, il n’hésitera pas à s’inventer un monde fictif à faire avaler au reste du monde, juste pour éviter qu’on le connaisse. Il ne fait pas confiance Hon, c’est pas son genre. C’est un excellent confident, qui résout tous les problèmes à sa manière, mais il a son côté jaloux, possessif, manipulateur. Son passé, il en parle pas, ou sinon il dit « J’étais avec une troupe d’amis, c’était des faux c*ls, je me suis barré, j’suis comme ça moi ». Noir Désir, il a cette tendance à tout justifier avec son « c’est comme ça », avec son fatalisme faux. En réalité, derrière son côté rebelle courageux, c’est une tête brûlée qui veut tout oublier. Adieu Vénéneuse, adieu sa sœur, bonjour le monde, bonjour le bonheur ! Il a tendance à dire qu’il faut une fissure pour faire entrer la lumière, et il préfère profiter à fond de sa jeunesse plutôt que se morfondre dans sa masse de soucis. C’est un félin à ondes positives, pas un de ses vampires à ondes négatives. Dès qu’il aura l’impression d’avoir touché le fond, il mettra toute cette vase sur le compte de son identité et rayera de sa vie toutes ses connaissances, changera de nom, et recommencera. Pour Hon, c’est une manière de se laver de ses pêchés. En réalité, il a cette obsession de l’inatteignable. Il rêverait d’être fidèle et serviable, il respecte trop les femelles en général pour être un véritable salaud après tout. Il a cette obsession de la fidélité, mais il a besoin de cette vie débauchée et libertine pour tout oublier. Il tente de rayer Vénéneuse de sa vie avec ça, se jugeant trop mauvais pour elle, mais excellent compagnon une fois sa vie rangée. Il est perdu, désœuvré.

En fait, il a pas vraiment confiance en lui. En fait, ça lui arrive souvent de vouloir se réveiller dans la vie d’un autre.

Mais bon. Il fait avec. Il sait bien faire ça, Hon.



PETIT PAPILLON




Petit Papillon et sa sœur avaient tous pour être heureux. Une famille aimante, un père et une mère unis dans l’éducation de leur progéniture. Leur génitrice était débrouillarde, maternelle, tout ce que peut rêver un chaton de la part d’une mère. Leur père, plus réservé, s’occupait de la gestion du groupe, de la chasse. Il était le genre de famille un peu cliché qui fait sourire, la famille un peu bancale mais parfaite sur les bords, à rêver sans modération.
Jusqu’à la mort de la mère. Début de vie tragique pour les enfants, dommage, ils ne comprenaient pas vraiment les choses à l’époque. Leur père, lui, comprenait très bien. Trop bien même. Il ne supportait pas cette explosion du noyau familial, et l’idée d’élever deux chatons l’exténuait d’avance. Il devint sombre, triste, déprimé. Les chatons, doués de cette candeur naturelle, faisait tout pour égayer sa vie. Durant un moment, leur père prenait ces enfants comme sa bulle d’air, sa raison d’être. Malheureusement, son mal être eut raison de sa conscience, et il préférait laisser ses enfants. Il était trop triste pour les élever comme il le fallait.

Petit Papillon et sa sœur, perdus, eurent quelques temps d’errance. La peur dans l’âme, la fratrie nourrissait en elle une sorte de haine des adultes. Ils étaient faits pour être aimés, non abandonnés. Après cette phase d’errance, ils rencontraient la Troupe. Ils s’appelaient ainsi. Ils étaient beaucoup. Certains étaient plus âgés que d’autres. C’était de braves solitaires. Ils vivaient de leur chasse et de leur amitié.
« Faut qu’on les rejoigne.
- On est pas nés pour la vie dehors. Les clans sont mieux ! Ils sont sécurisés, fait pas l’imbécile Papillon !
- Que tu peux être stupide ! Ici on est libres ! On peut s’amuser ! »
Sa sœur lui jeta un regard dur. Déjà si jeune, si mature. La Troupe était composée de félins aux noms divers et variés. Il y avait As de Pique, Dernière Danse, Fin Amère, puis des noms plus simples comme Requin, Zombie, Banshee. Ils avaient tous entre deux et douze lunes, et ils rayonnaient d’une force plus puissante que n’importe quoi. Une survie difficile.
« Allez, sans déconner faut qu’on les rejoigne ! Regarde As de Pique les muscles qu’il a ! Et Banshee est super jolie. La vie de solitaire ne dégradera pas ta soi disante beauté, soeurette. »

As de Pique était la brute. C’était un fameux gaillard qui provoquait amusement et crainte dans les assemblées. Il parlait d’une voix forte et assurée, en contraste avec son pelage blanc immaculé. C’était un drôle de type, haut sur pattes malgré ses douze lunes. Sa sœur, Dernière Danse, était plus réservée, mais elle conservait une aura étrange. Elle avait des yeux éteints, un peu dans le vide, avec ce sourire un peu mélancolique. Son air de perdue était un aimant à moqueries, surtout un aimant aux remarques de Papillon. Fin Amère était un écorché, un torturé. Beaucoup soupçonnait une relation entre lui et Dernière Danse, mais on en riait au final. Deux démolis ensemble ne pouvait pas construire les bases pour un amour solide. Requin était l’énergétique, on l’appelait comme ça car un requin meurt d’asphyxie s’il ne bouge pas. Requin, c’était pareil. Il était à la fois dynamique mais mordant, un maniaque du détail, une boule d’énergie. Il haissait les procrastinateurs, comme l’était Zombie qui se laissait aller toute la journée, occupée à s’admirer, elle et son pelage calico. C’était sans compter sur les connaissances médicinales de Banshee que le groupe avançait, main dans la main, prêt à démonter montagnes et tempêtes dans un seul but commun : survivre sans personne, la gloire dans le cœur et la fierté en eux.
Nuits Fauves était l’aîné. Dressé sur ses pattes squelettiques, il avait la dégaine de l’écorché, avec la réflexion en plus. Contrairement à Fin Amère qui ne faisait que se plaindre à longtemps de journée, Nuits Fauves fonçait. Une crasse dans la gueule ? Il fonçait. Il était là, parfois, lors de discussions mouvementés entre Dernière Danse et Zombie, mais il laissait couler. Personne ne savait s’il était amusé ou agacé. Il balançait à la fin une phrase assassine, très claire, qui tuait le moral de tout le monde. Nuits Fauves avait le respect, personne n’osait dire que sa phrase était méchante et que son comportement était étrange.
Papillon eut vent des traditions claniques. Sa sœur refusait de se-rebaptiser. Fasciné par les Clans, le petit mâle ne put s’empêcher de leur vouer un intérêt obsessif.

Petit Papillon ne savait plus s’il était un idéaliste ou un utopiste. Il pensait à sa sœur, souvent, de manière obsessive. Zombie lui disait que c’était normal, Requin lui disait que les liens platoniques entre frères et sœurs étaient meilleurs, avec ce clin d’œil que le jeune félin préférait oublier. Dernière Danse riait, puis disait que l’amour était splendide, bien que tranchant. Fin Amère lui disait de ne pas se laisser embobiner. C’est une mauvaise idée, qu’il disait, ou quelque chose du genre. Petit Papillon les envoyait paître. Lui, amoureux ? Jamais. De sa sœur ? Encore moins. As de Pique le charriait sur ce sentiment.
« J’ai été amoureux moi aussi.
- Ouais c’est bien je m’en tape fiche moi la paix tu veux. Et pourquoi elle est pas restée ta femelle ? A cause de ton ventre plein de gras ou de ta gueule de fracassé ?
- Petit Papillon !
- Ne m’appelez pas Papillon ! »
Il sourit et prit un air royal. Il n’était plus un misérable papillon. Il écrasait les insectes qui le contredisait, puis la Troupe gravitait autour de lui, l’aimant et le vénérant. Il les méprisait, lui, l’être impérial qu’il était. Il sentit quelque chose de positif craquer en lui, et s’il était un véritable papillon, ses ailes se seraient prodigieusement déployées.
« Non, je ne suis pas un vulgaire papillon.
- Tu es un insecte, Pap. Arrête ton char deux secondes. » grondait As de Pique
« Puis les papillons sont essentiels pour notre vie ! Ils sont joyeux et colorés ! » renchérit Banshee.
« Je suis un sublime Monarque. »
Depuis ce jour, Petit Papillon se fit appeler Monarque. Face à cette nomination incongrue, Nuits Fauves soupirait. Pour lui, c’était un vulgaire Icare, destiné à se brûler les ailes un jour ou l’autre.


 

Il était devenu ce formidable Monarque qu’il voulait être. Devant tout le monde, il cherchait le respect, en vain. Cette adoration était en général pour As de Pique, ou parfois pour la sagesse de Nuits Fauves. Le félin noir levait les yeux au ciel, pourquoi tant d’amour pour eux ? Il en méritait autant, lui l’impérial, le majestueux. Il souriait quand, du coin de l’œil, il voyait sa sœur parler à Fin Amère. Convoitée ? Aha. Elle était sa sœur tout de même. Son regard se durcit. Sa sœur, à lui. Son poitrail se gonflait. Cette femelle était sa soeur, c’était le seul à pouvoir la convoiter. Son sourire devint léger. Elle, la convoitée, la douée, la sarcastique, la méchante. Il soupira.
« Et à part ça, tu n’es pas amoureux, hihi !
- Tais toi Requin. »

Il avait réfléchi, ces derniers temps. Le matin, le jour, la nuit, allongé, debout, assis, en chassant, sans nager car il en était incapable, en mangeant, la nuit dans ses rêves. La femelle était partout, le hantait, tandis que sa voix fantomatique diffusait dans son crâne une brume de souvenir. Etait – elle sa figure féminine ? Sa mère ? Sa mère ? Pardon ? Il agitait la tête. Sa mère, non. Il avait ce sentiment étrange. Il était ivre à l’idée de la voir, il tremblait en pensant à lui adresser la parole, des tas de scénarios s’écrivaient dans son crâne. Il se surprenait de les jouer, devant son audience qui se foutait de lui.
« Fin Amère, va te couper les pattes et fous moi la paix.
- T’es dégueulasse de le traiter comme ça, Petit Papillon.
- Zombie, travaille ta mémoire ou lève le nez de ton divin nombril pour t’intéresser au monde extérieur. Je suis Monarque, l’immense papillon, et si tu continues je vais d’exploser à la tronche et tu verras.
- Tu ne te bats pas. » ricana – t – elle.
« Toi non plus. Ta pauvre fourrure est trop précieuse. D’ailleurs tu devrais éviter de traîner dans ses cartons de la ville, les Bipèdes risqueraient de te l’arracher. As de Pique, Dernière Danse est là ? Elle est témoin pour dire que Zombie admire tous les mâles en …
- MONARQUE. »
Il eut un grand sourire sur ses lèvres et soupira.
« T’es vraiment mesquin comme type.
- Pas moins que Banshee, ma chérie. D’ailleurs Banshee est là ? C’est la seule d’à peu près potable dans votre lot de bras cassés. »
Derrière ses mots durs, ses piques lancés au monde entier, il avait ce mal au ventre, ce mal d’être, ce mal d’aimer. Aimer sa sœur était une triste chose.

« (nom de la sœur) !
- Oui Monarque ? »
Il eut un vide soudainement. Dans sa tête, dans son corps, une sensation de vide. Il restait là, béat, sans mot, juste incompréhensif avec lui-même.
« Je …
- Tu ?
- Bon, j’ai pas envie de m’étaler. (nom de la sœur), je t’aime.
- Mais moi aussi Monarque. »
Il eut un vague sourire. L’incompréhension était omniprésente. Il ne la comprenait pas, elle ne le comprenait pas, il ne se comprenait pas. Magique.
« Pas dans ce sens là.
- … Mais je suis ta sœur !
- Quelle nouvelle tu m’apprends là. »


« Nuits Fauves, je t’aime bien tu sais. »
Il le collait. Hon était comme ça, il adorait coller les figures convoitées. Nuits Fauves était « le grand » de la troupe. Il était le plus mystérieux, mais aussi le plus logique. Avec As de Pique, il était une figure respectée pour son caractère taciturne. De son côté, Hon ne l’appréciait pas spécialement. Pour lui, c’était une sorte d’envie.
« Tu fais comment pour être si grand ? Et respecté ? Hein Fauves ? Fauves je te parle ! Fauves répond moi !
- Tu vas me lâcher oui ? »
Monarque continuait de s’agiter à côté de lui. Il lui déballait ses connaissances sur les Clans qu’il avait appris de Nuageux Soleil. Fauves s’en fichait. Il lui comptait les caractéristiques des plantes. Fauves en riait. Hon finit par abandonner, lui confiait quelques secrets de sa vie sans raison. Il était faible Monarque. Devant ces déclarations tragiques, il leva la tête vers ce qu’il considérait comme géant.
« T’es mon grand frère de cœur ? Et je suis ton petit frère de cœur !
- Je ne suis le grand frère de cœur de personne.
- Mais je suis personne. »
Il se mit devant lui, ouvrant grand ses yeux d’un air implorant. Il était pénible, Monarque, insecte fanfaronnant qu’il représentait.


(ex) était la petite nouvelle.
« Bienvenue ! Et t’es minuscule dis donc ! En plus t’es blanche comment tu dois galérer à entretenir ton pelage ! Moi c’est bien j’ai que de vagues zones blanches, celle là par exemple. Je la dé-teste, t’imagines même pas. Et tu t’appelles comment ? Moi c’est Zombie ! On m’appelle comme ça parce que « j’en branle pas une » selon As de Pique. Faut pas l’écouter, à part sa sœur il se fout de tout. C’est un peu notre père ici. Là bas y a Banshee, une cinglée à herbes, Fin Amère, il est un peu spécial et …
- Je me fiche de ta troupe.
- Oh je te jure ils ne sont pas tous comme moi. Ab-so-lu-ment pas ! Je suis unique !
- Bien heureusement, j’aurais détesté être une pimpêche comme toi ! » scanda Dernière Danse
« Oh tiens, ça c’est la sœur d’As de Pique, la baraque là bas ! Elle, elle s’appelle Dernière Danse, parce qu’elle est bizarre et elle est toujours triste. J’aime pas les gens super tristes, enfin plein de choses nous rendent heureux ! Je pense aux matins d’été, aux soirs d’hiver, aux printemps avec les mâles convoiteurs ! » ajouta – t – elle avec un sourire. « C’est amusant de les repousser ! »
Monarque se fraya un chemin dans l’assemblée de félins et braqua son regard sur la nouvelle venue. Elle était blanche, il était noir. Cependant, il sentait à plein nez qu’ils n’étaient pas une sorte de ying et de yang. Elle semblait au moins plus je m’en foutiste que lui.
« Moi c’est Monarque.
- Oh oui ! Lui c’est Monarque ! Avant c’était Petit Papillon mais il a changé son nom parce qu’il est à fond sur sa sœur et qu’il est fantasme sur les clans ! Je te jure, quel intérêt d’aller dans un clan, surtout pour être … Quoi … Enchainé à leur … Code des guerriers ?
- Le Code des guerriers peut être excellent si appliqué avec jugeote ! » s’insurgea Banshee
«  Et je ne suis pas amoureux de ma sœur ! » répliqua Monarque.
« Oui oui oui … Là bas c’est Requin, il bouge tout le temps et m’aime pas parce que je bouge pas, c’est étonnant hein ? Là c’est Fin Amère, il parle encore moins que Dernière Danse, et il est encoooore plus triste. Faut croire que c’est une mode d’être triste, hihi !
- Zombie, ça suffit ! » As de Pique venait de surgir, furibond contre son amie. « Laisse la tranquille. D’ailleurs quel est ton nom ?
- (nom de ex).
- AHAHA. Allez arrête de te foutre de nous, c’est quoi sérieusement ?
- Zombie, va te faire faire une énième portée et lâche nous.
- Monarque, ne sois pas si complexé. »

L’esprit de Monarque était un carré. Il fourrait ses problèmes dans des recoins, tentant d’y mettre un mouchoir et de les oublier à jamais. Son père triste, sa mère morte, sa sœur idéalisée, il cherchait un moyen précis de les faire dégager de leurs coins, les rassembler au milieu, les réduire en cendres pour les étaler dans son esprit, fertilisant son crâne pour y faire pousser de belles choses. Cette fois, l’évidence était immonde mais fleurissait, majestueuse, dans sa tête. Rejeter son amour pour sa seule fratrie pour une autre. Il regardait (ex), la nouvelle. Personne ne la connaissait vraiment. Elle était spéciale, étrange, avec son asociabilité. Monarque s’était fait une réputation dans le groupe, il était le moqueur, celui qui enfonçait avec délectation Fin Amère. Il se confiait à Banshee, la seule qu’il jugeait digne de confiance dans cette troupe d’hypocrite.
« T’es vraiment un tordu.
- T’as pas idée. »
Banshee leva les yeux au ciel face à la provocation vulgaire de son ami. Elle laissa un petit rictus s’échapper de sa gorge et se retourna vers sa digitale.
« Tu mériterais que je te fasse bouffer ça. Pas de bol, te tuer ne serait pas une abomination, nous sommes des solitaires non soumis à ton stupide code des guerriers.
- Je croyais qu’il te plaisait ! Il te crache dessus le code des guerriers. D’ailleurs les clans entiers te recouvrent d’une nuée de crach…
- J’ai compris.
- Puis c’est pas si déloyal que ç…
- Tu veux faire quoi déjà Hon … ? Ah oui. Charmer une nouvelle pour oublier ta sœur ? Et la lâcher quand tu en auras marre ? C’est pas déloyal du tout, t’as raison. »

Monarque ne le cachait pas : son expérience fut compliquée. (ex) était remarquablement dure et intelligente. A force de moments passés ensembles, de confidences inventées et de promesses en l’air, il la charmait. La demoiselle blanche, ravie d’avoir trouvé son félin noir pour la compléter, se jeta dans cette relation. Avec grand effort, l’insecte était parvenu à ne rien éprouver pour cette femelle, à simuler ses sentiments, il était un grand acteur. Leur relation fut passagère, passionnelle pour certaines et calamiteuses pour d’autres. Zombie s’emportait, Banshee soupirait.

Malgré cette anesthésie sentimentale, son traitement ne fonctionnait pas. Il continuait à être obsédée par sa sœur si désirée et énigmatique. Il l’imaginait désormais, guerrière aux plantes, comme une sorte de chaman magicienne face à des troupes ennemis. Il se promenait dans la forêt, tentant d’oublier au mieux ses sombres sentiments. Il n’était bien nulle part, donc il décidait que le nulle part était devenu son royaume.


Fin Amère regardait (ex) avec un air de convoitise. Il avait réussi à se persuader de la futilité des amours, et riait bien en voyant Monarque amoureux, jouant avec les cœurs de tout le monde. Fin Amère n’était pas de son genre non, c’était un sentimental, un écorché de l’intérieur. Pour se protéger, il avait décidé de se mettre volontairement plus bas que terre, s’estimant libre car il n’avait plus rien à perdre. Il se confiait à Zombie, qui prit une tête révoltée. « T’es cinglée ! » disait – elle. « Que dira Dernière Danse ? » Pourquoi, au grand diable, tout le monde pensait qu’ils flirtaient ? Dernière Danse était une figure féminine forte, bien qu’éteinte. Fin Amère soupira, puis Zombie lui exposa ses théories foireuses sur la non importance des sentiments. Rien ne reste sur Terre, si ce n’est que tes enfants, disait – elle. Même si tu les aimes pas, tu vis à travers eux après ta mort. C’était pour qu’elle trouvait le mâle désespéré si comique. L’amour, quelle imbécilité. Elle n’en tirait qu’un tas d’ennui pour des faibles moments d’ivresse. Le ratio était décidément très peu intéressant.
« Ne fais pas ton Monarque. Regarde le, il a été obligé de se noyer dans une idylle à deux sous pour calmer ses sentiments pour sa sœur.
- J’aime (ex).
- Etonnant.
- Zombie ! As de Pique demande que tu accompagnes Dernière Danse, on a plus rien !
- OK Requin !
- Et Zombie ! Zombie ! Zooombie !
- Je te laisse Fin Amère, fait pas de conneries. »

Fin Amère gardait ses sombres pensées pour lui. (ex) était la proie du pervers qu’était Monarque. Pervers ? Fin Amère le jugeait comme tel. Tenter une conversation avec le serpent était impossible, il lui rirait au nez et lui disait qu’il délire complètement. Le mâle ébène était un drôle de phénomène, et le sentimental gris ne pouvait pas le traiter de sadique. C’est ce qui l’affligeait. Il ne tirait aucune satisfaction à faire souffrir les autres, mais il le faisait. Simplement. Il était gentil la plupart du temps, puis parfois, il avait ses élans, ses envies d’embarrasser autrui. En fin de compte, Fin Amère vivait mal sa relation avec son aimée.


Il avait plongé dans une rivière. Aucune personne de la troupe ne savait nager. Il avait été retrouvé, étalé dans le sable, l’air reposé malgré sa lutte. Dernière Danse avait accouru la première, paniquée et incompréhensive. As de Pique l’avait suivi, interrogatif. Banshee avait crié, imploré le Clan des Etoiles pour les questionner. Pourquoi cet acte ? Il était incompréhensible, futile à son avis. Zombie arrivait, choquée. « Il a fait ça pour (ex) ? L’imbécile ? ». Requin ne comprenait pas, enfermé dans sa bulle d’euphorie. « Il est mort ? Il est vraiment mort ? Genre mort vraiment ? » répétait – il. Nuit Fauves avait son air étrange, comme d’habitude. Petite ne parlait pas.
Vint Monarque. Il s’en fichait bien, il n’aimait pas Fin Amère. Son dramatisme extrême l’agaçait. Des tas de gens avaient plein de problèmes, lui par exemple. Orphelin, amoureux de sa sœur, injuste et conscient de ses actions écœurantes. Il gardait ce pseudo suicide un goût pâteux dans la bouche. Il ne comprenait pas ceux qui s’offraient le luxe de choisir leur mort. Voguer sur la vague de la vie était bien plus amusant ! Quand la tristesse l’envahissait, il adorait penser aux bonnes choses, comme le plaisir d’embêter Zombie, les courses le matin, ses après midis avec sa tendre sœur. Il se planta devant le cadavre du défunt, l’air blasé.
« Eh bien … On peut dire que sa fin fut … Bien amère » LUNETTES DE SOLEIL PO PO PO.
« Mais c’est une blague Monarque ? » s’insurgea Banshee, l’air choquée.
« J’ai pas compris. » répliqua Requin.
« Monarque t’es vraiment qu’un … » s’énerva As de Pique.
Dernière Danse lui bondit dessus. Elle était agacée. Le comportement irrespectueux de son colocataire venait de faire craquer chacun de ses nerfs, et désormais, elle n’était une boule de poils avide de vengeance, prête à faire avaler au mâle ébène autant de leçon de vie qu’elle le pouvait.
« T’es qu’un imbécile Monarque ! T’es … Oh non. Laisse moi dire ce que t’es. T’es qu’un c*nnard !
- La vulgarité dans la bouche d’une dame si raffinée brutalise mon âme, très chère.
- Fous toi de moi, vas-y ! »
Il finit ensanglanté, incompris dans sa haine de la dramatisation, avec toute sa troupe sur le dos. C’était pour lui une belle journée. Il ne regrettait rien, si ce n’était qu’une dose de cynisme volé. Enfoncer Fin Amère dans son cercueil aurait été objet d’un plaisir immense pour lui. Petite le regardait comme le dernier des déchets de la forêt, il s’en fichait. Une sorte de rage montait en lui. Elle osait le juger ? Elle était taciturne, minuscule, misérable, haïssable. Hon, sans raison, se mit à la haïr, en une fraction de seconde. Il s’offrait la peine de se prétendre son compagnon, pour qu’elle paraissait moins frêle et seule, et voici le remerciement ? Du … Mépris ?
Il n’était plus rationnel. Il faisait sa technique ultime de défense : l’ennemi, c’était les autres. L’ennemi avait toujours tort. Petite était dans le tort à ses yeux. Il lui inventait des méfaits, pour mieux la juger.
De son côté, la sœur de Monarque pleurait la mort de son aimé. Il l’avait adoré, convoité, admiré. Il regardait son frère avec un air haineux. Sa réaction était immature et irresponsable.
« Pourquoi tu pleures ?
- Rien. C’est … L’âge.
- Je pleure pas moi.
- Tu ressens rien Monarque. C’est pour ça. A part ton petit nombril, le monde entier compte pour du beurre pour toi ! A part m…
- Je ne t’aime plus. J’ai tout anesthésié avec (ex) ! C’est fantastique je te jure ! Je me sens libre ! C’est dingue ! Je suis un monarque ça y est !
- Imbécile. »

« Rendez vous aux Quatre Chênes.
- On habite ensemble, Monarque.
- Je m’en fous. On se voit aux Quatre Chênes quand le soleil tombera. »
Il avait toujours eu sa drôle de formulation des choses.
Comme on aurait pu s’y attendre, il ne voulait plus de (ex). Misérable insecte qu’elle était à ses yeux, il ne souhaitait que l’écraser. Il se sentait comme une chauve souris, prêt à bondir sur les moustiques qui dérangeait sa vie. Il avait oublié sa sœur, son anesthésie avait réussie. (ex) lui était désormais inutile.
Il ne vint jamais à ce rendez vous, avec pour lot de consolation son je-m’en-foutisme et une Petite déshonorée.


« Monarque faut qu’on parle. »
As de Pique ne parlait jamais comme ça. D’accord, Monarque était habitué à ses délires de chef de tribu, mais pour le mâle ébène, il n’était jamais qu’un membre de la troupe comme tout le monde.
« Deux secondes, je sais de quoi tu vas me parler, As de Pique. Je mange, j’aimerais éviter de m’énerver de me couper l’appétit. Je risquerais de crever, et la mort c’est mal, hein ?
- T’es vraiment trop c*n. »
Monarque leva un sourcil, prit un air désabusé, rit. Une insulte de la part d’As de Pique ? Sa chère Dernière Danse l’avait – elle contaminé ? Drôle de famille. Il se contenta de laisser couler l’insulte, la jugeant trop basse pour y répondre. Il croqua dans son mulot, imperméable à la troupe qui s’agglutinait autour de lui, l’air grave. L’effronté se décida enfin et leva la tête, faisant face à sa « famille ».
« Oh super. Oh oui, charmante idée, faisons un procès de mon cas tous ensemble, pendant que je suis en train de bouffer, c’est super !
- On s’en tape que t’es en train de bouffer Monarque ! »
Le félin noir leva les yeux doucement. Banshee venait d’élever la voix. Elle qui semblait être son alliée, elle prenait parti contre lui. Le solitaire la regarda, désemparé. Il refusait d’assister à sa propre déchéance. Il se releva, fier face à la chaman.
« Alors Banshee, toujours compatissante chez les plus forts à ce que je vois.
- Tais toi Monarque. T’es le seul à blâmer ici.
- Regardez vous ! Vous me gueulez dessus parce que j’ai … Pardon ? J’ai fais quoi déjà ? Oh tiens, je vous laisse faire mon procès, qu’on rigole un peu. »
Il s’assit face à la foule en colère, un rictus au visage.
« T’as traité Petite comme la dernière des traînées. Tu l’as humilié, et c’est pas une manière à adopter en tant que compagnon. » dit Dernière Danse.
« Oh, t’as fini de chialer sur le cadavre de Fin Amère toi ? Dommage. Fort dommage. T’as fini par comprendre que l’eau l’avait tellement aspergé que tes larmes ne servaient en rien à humidifier sa peau ?
- Monarque, espèce de …
- Et pour votre gouverne, je vous annonce que je quitte (ex). Et je m’en vais d’ailleurs. Je me retire de votre troupe de faux c*ls, surtout avec une chaman comme Banshee. »
On fulminait, on crachait, on feulait. Le chat ébène, nullement impressionné par la foule, se tenait dignement devant les autres. Il s’en fichait bien, c’était la dernière fois qu’il voyait leurs faces. A la seconde où il quitterait ces compagnons, il les oublierait.
« Sur ce, qui m’aime me suive. »
Avec quelques félins, sa sœur et Nuits Fauves, ils partirent. Il ne comprit pas pourquoi le grand mâle l’avait suivi. Il l’appréciait ? Lui ? Il ne put s’empêcher de ressentir de la fierté à cette victoire. Ils avaient As de Pique, il avait Nuits Fauves, le taciturne.

MONARQUE

VENENEUSE




« J’en ai marre de m’appeler Monarque. C’est vrai, c’est con Monarque. Je suis pas un insecte, j’ai grandi, faut arrêter avec ce délire de voler ! Toute façon, un chat, ça vole pas. »
Il voyait sa vie comme quelque chose de pâteux désormais. Il s’efforçait à répéter des maximes erronées, vantant les mérites des amours passagers et des amitiés éphémères. On s’attache moins, disait – il. Il cherchait partout conseil, et ne trouva rien. Désespéré, il se ravisait, et préférait économiser son énergie dans la survie. Une poignée d’incapables était la proie favorite des prédateurs après tout.

Ils s’amusaient. Pour oublier leur quotidien dur de vagabonds, ils déconnaient avec tout et n’importe. Parfois, ils frôlaient les limites du politiquement correct et Monarque se contentait de dire « Roooh on rigole ! ». Ils mangeaient tantôt trop, tantôt pas assez. Nuits Fauves, lui, partait parfois de longs jours avant de revenir comme si rien n’était. Monarque le bombardait de questions, puis face à la répartie de son aîné, il se ravisait. Il était trop immature pour défier le géant pour le moment. En attendant, il se contentait de charmer tout ce qu’il voyait, tentant d’oublier ses soucis dans les idylles de trois jours, de lâcher, puis de reprendre. Il n’osait pas se l’avouer, mais il se détestait, lui et sa vie. Il se sentait stupide, sadique parfois et mal au point. Admettre que quelque chose clochait chez lui serait trop coûteux pour son égo. Il préférait enterrer ses graves pensées et vivre au jour le jour. « Oublions toute cette m*rde mes amis ! Jouons, amusons nous, mangeons comme si demain, on nous envoyait un monstre bipède en plein sur la tronche … Comme ça ! » puis il mimait, se donnait en spectacle.

Puis il y eut Vénéneuse. Il s’était rencontré d’une manière un peu stupide. Il vagabondait, cherchant des herbes pour soigner un de ses compagnons de voyage, puis il l’avait vu. Boulet qu’il était, il avait chuté d’un arbre en chassant un volatile au passage, elle l’avait soigné avec des moyens du port. Sympathique de nature, Monarque lui avait tapé la causette. Ils avaient beaucoup de points communs, et pendant un instant, le mâle crut voir en Vénéneuse une amie.
Un tel nom aurait du lui mettre la puce à l’oreille, ne sommes nous pas d’accord ?


« MONARQUE COURS. » elle riait aux éclats.
« C’est lourd Ven, viens m’aider un peu !
- Ils vont te chopper ! Je te jure ils te choppent je me fous de toi !
- Très drôle ! Allez viens m’aider ! »
Des petits vols par ci par là, des rires incontrôlables, Monarque devait avouer que Vénéneuse l’avait changé. Il était devenu naïf à nouveau, candide. Elle était son amie, et il était son meilleur ami. Nuits Fauves regardait cette relation d’un œil neutre, comme à son habitude. Vénéneuse lui confiait ses secrets légers, puis les secrets les plus graves.
« C’était mon frère, il s’appelait Givre, il est mort noyé.
- Un gars de ma troupe est mort noyé aussi, il s’appelait Fin Amère.
- Oh, c’est ironique comme coïncidence.
- Trop de points communs, ça fait peur. »
Il commençait par lui confier sa crainte vis-à-vis de son absence de figure maternelle et paternelle. Il lui racontait sa relation avec Petite avec un rictus arrogant, jugeant inutile de préciser qui était dans le mauvais rôle dans cette histoire. L’hiver arrivé, ils se lançaient dans la neige, à celui qui en ressortirait le plus blanc.
« Je suis déjà blanche, Monarque !
- Je blanchis plus vite !
- Arrête tes c*nneries deux secondes,  tricheur ! »
Certains admettaient que leur relation avait quelque chose d’amusant et de candide. Etait – ces leurs jeux innocents, si surprenants pour Monarque ? Le mâle respirait la joie, se foutant ouvertement du monde devant son amie.

Puis il y eut sa sœur.


Vénéneuse s’attachait à Monarque. Il était sympathique, drôle, attachant, sincère. De son côté, le mâle voyait en la femelle une véritable amie, pour une fois. Aucune arrière pensée, il aimait sa sœur, et c’était une évidence pour lui. Adieu, anesthésie sentimentale !
« Je vois que tu t’emm*rdes Vénéneuse. Attend je vais te faire une description du paysage. Là c’est un arbre, il est grand, puis y a de la neige, d’ailleurs tu sais comment c’est fabriquer la neige ? C’est tout bête attend je t’explique, t’as un truc dans le ciel et …
- Monarque tais toi.
- Et t’as des flocons qui tombent, c’est avec l’eau je crois. C’est Banshee qui me disait ça, mais tu sais, Banshee elle est un peu folle. » Il eut un rire forcé. « C’était une ancienne amie à moi. Je dois vraiment avoir une vie de m*rde pour tout raconter au passé comme ça … Aha.
- J’ai une belle vie aussi Monarque … Ne t’en fais pas.
- Oh t’imagines pas les soucis que j’endure.
- Ouais j’ai cru comprendre.
- Vénéneuse, tu me jugeras jamais hein ?
- Quelle question …
- Je peux t’annoncer un truc ?
- Vas y.
- J’aime ma sœur. »

Vénéneuse y réfléchit longuement. Sa vie était une impasse. Son frère était mort, sa famille dissoute, sa condition de solitaire l’empoisonnait. Elle aimait un mâle qui aimait sa … Sœur ?! Elle partageait encore des moments avec son ami, sentant ce poison l’anéantir peu à peu. Il ne l’aimait pas. Quand il riait, elle soupira. Oh non, il ne l’aimait pas. Et il ne l’aimerait jamais. Parce que c’était un incestueux répugnant. Il se fichait des conséquences, mais rien qu’imaginer un tel sentiment, elle sentit tout son pelage se hérisser. Elle était un cas désespéré, une amoureuse fougueuse délaissée.

« Ven, Ven ! Ven qu’est – ce que tu … Saute et je te tue. »
A vingt mètres du sol, elle fixait Monarque d’un regard vide, prête à se laisser tomber de la branche.
« Tu n’oserais pas. »
Elle continuait.
Il était effrayé.
Elle penchait doucement en soupirant, en douce extase.
Il lui bondit dessus, alors qu’elle était sur le point de tomber. Il la plaqua contre la branche, fou d’inquiétude.
« Ven mais ça va pas p*tain ! Ven tu m’as fais peur t’imagines pas ! Maintenant on arrête toutes ses c*nneries et tu vas m’écouter ! Tu … Roh Ven, je t’en prie. Y a toujours pire que toi dans le monde, puis la vie c’est cool, c’est fun, profiter c’est méga bien ! »
Intérieurement, Vénéneuse sentait un poison s’installer. Un sentiment de haine, d’incompréhension, et une envie de vengeance. Monarque était un aveugle, il se fichait des sentiments d’autrui et ne s’inquiétait pour elle que pour éviter d’avoir sa mort sur la conscience. Elle pleurait, honteuse de son amour, honteuse de sa faiblesse. Il était fou, elle était cinglée.


Il y eut un déclic. Etait – ce la démarche assurée de Vénéneuse ? Etait – ce sa soudaine réflexion sur la nature de ses sentiments envers sa sœur ? Oh non, était – ce encore les mots de ses camarades ? Il ne savait pas exactement d’où cette sensation venait. Il était vide de soleil et plein d’un doux venin soudainement. L’idée de penser à Vénéneuse le rendait léger, et même pour son unique famille, il n’avait pas ressenti quelque chose d’aussi intense. Un sourire niais décorait son visage désormais, et ses répliques cinglantes allaient pour tout le monde, sauf pour la demoiselle blanche. En quelques jours, il s’en était fait un monument à chérir. Il avait repoussé ses sentiments, les jugeant impurs et douloureux. A la force de lutter, l’évidence lui était tombée dessus, comme une mauvaise nouvelle. Il aimait Vénéneuse. Monarque, Vénéneuse, Monarque, Vénéneuse … Il agitait la tête de droite à gauche, lentement, surpris par cet étrange élan. Qui des deux était le plus cinglé ?

« Vénéneuse, je sais ça a jamais été facile hein ? Hein ? Hein Ven ? Ven parle, je parle tout seul je suis stressé je suis perdu. Ca fait une demi lune qu’on s’amuse bien, voire plus. Je saurais pas te dire, j’ai jamais été bon quand on me parle du temps, aha. Vénéneuse … Comment te dire … C’est comme si j’avais un énorme truc dans le ventre, qui bougeait, qui faisait tantôt du bien, tantôt mal. Je sais pas comment te dire, Ven. Je t’aime ? Je pense que ça doit être ça ouais. Je t’aime Vénéneuse.
- Va te faire fo*tre, Monarque. »
Il eut un bug mental. Durant un instant, il s’était attendu à une scène à pleurer d’émotion, avec la demoiselle blanche qui lui tombait dans les bras, prête à reconstruire sa vie d’écorchée avec lui. Désormais, elle n’était qu’une boule de haine prête à exploser.
« Attends toi à morfler comme tu m’as fais morfler, à que je joue avec toi comme t’as joué avec moi, à …
- Eh ! C’était pas volontai…
- J’en ai rien à faire ! »
Un léger sourire s’afficha sur le visage de la demoiselle blanche. Elle allait lui en faire voir de toutes les couleurs, le descendre plus bas que terre, puis le démolir, lui et son égo. Elle frotta son museau contre sa joue, en guise de provocation. Elle était terriblement douce dans ce mouvement, elle voulait lui briser le cœur comme il avait joué avec le sien.
Sur le moment, Hon se sentait brisé.


Tout le monde l’abandonnait. Sa soeur l’ignorait, effrayée par son amour. Son ex s’était barrée, pour une raison évidente. Nuits Fauves le supportait, c’était vrai. Nuits Fauves ne parlait pas, ou très peu, donc Monarque jugeait leur relation inutile. Il frémit. Il se sentait misérablement seul, pour une fois. Plus de sœur, plus de meilleure amie, plus d’amour, plus de famille. Il ne gardait qu’Ink en meilleur ami, le jugeant digne de sa confiance et de sa sympathie. Ils s’appréciaient, faisaient les quatre cents coups ensemble aussi. Il était tantôt pénible aux yeux d’Hon, tantôt agréable à vivre. Après tout, sa vision de l’amitié était étrange désormais. Depuis la Troupe, il se jugeait comme un félin libre de tout. Il avait tout envoyé baladé. Au diable l’amour, au diable les sentiments durables. Vénéneuse l’avait anéanti et elle continuait. Elle s’était mit avec ce mystérieux mâle, sorti de nulle part. « Pour te faire voir » elle avait dit. Tentative de jalousie ? Aha ! Ca marchait complètement … Il éprouvait désormais une sombre haine envers ce félin. Encore un taciturne sans émotions. Il en avait de ces félins qui ne parlaient pas, qui enfouissait leurs sentiments dans leur masque muet. Il leva les yeux au ciel.
Qu’elle le manipule, qu’elle se fasse manipuler. Il en avait plus rien à fo*tre du monde entier, et pendant un instant, tout son monde devint un empire de vide. Il devenait je m’en foutiste du reste. Son but ultime était de s’amuser. Amuse toi, Hon. Oublie.

« On va se détruire, Vénéneuse. Arrête ton délire.
- Tu m’as déjà démolie.
- Et moi donc ?!
- J’en ai plus rien à faire.
- Tu m’aimes au fond. Ven. Givre. Givre plutôt hein. OH GIVRE.GIVRE TU M’AIMES DIS LE.
- Arrête Monarque.
- Monarque ? Monarque ?! Je ne suis plus un papillon, j’en ai assez qu’on me roule dessus. Appelle-moi Noir Désir.
- Et pourquoi cette fois ?
- Réfléchis. »



Il était désormais habité par ses désirs éphémères. Il se contentait de ses utopies du moment, les réalisant et étant heureux ainsi. Ses ambitions étaient sombres. Démolir ce rival trop encombrant, démolir Vénéneuse au passage, pour la récupérer en morceaux. Il ne lui souhaitait aucun mal, et il surprenait d’avoir ce pincement de cœur en la voyant. Il l’aimait, et de loin, elle était la seule personne à avoir du pouvoir sur lui. Sa seule faiblesse.


Je m’appelle Noir Désir. Avant, je m’appelais Petit Papillon, puis Monarque. Je suis un sacré fêtard selon des gens, mais dans mon esprit je suis juste un mec qui s’en fout. Ouais. Je me fous du monde entier, mon but dans la vie c’est de survivre. J’ai un idéal d’existence intrépide, j’ai été autrefois membre d’un groupe d’amis, mais j’ai plaqué une grognasse taciturne et ils m’en ont tous voulu. Côté cœur, avant, j’aimais ma sœurette, mais j’ai rencontré Vénéneuse et ça a complètement changé la donne. Elle était un peu différente, puis je me dis qu’aimer ma sœur, ça craignait. Je l’ai aimé après qu’elle m’ait aimé, elle a tenté de se foutre en l’air pour moi et maintenant, elle est avec un gros machiste. Ca me bouffe, mais je le montre pas, parce que je hais qu’on voit que je vais mal.
Je suis le fils d’une guérisseuse et d’un guerrier, les deux ennemis, ça prouve que la liberté est omniprésente si on veut bien la voir.
Je vis avec un type de mon ancien groupe, Nuits Fauves, il dégage des fois un peu, mais j’ose pas me demander pourquoi aha. Après tout c’est sa vie.

C’est ma vie actuellement, un résumé de ce long récit pour les gens n’ayant pas envie de tout lire. Pour moi, la liberté c’est une autre manière de dire que j’ai plus rien à perdre. Et c’est littéralement ce qui me décrit le mieux.

SITUATION FINALE





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MessageSujet: Re: MONARQUE ▼ Agendas ! Donnez-moi, de vos dates à damner, tous les bouddhas du monde. MONARQUE ▼ Agendas ! Donnez-moi, de vos dates à damner, tous les bouddhas du monde. EmptyDim 26 Oct - 20:13

COUCOU TEPU CHERIE MONARQUE ▼ Agendas ! Donnez-moi, de vos dates à damner, tous les bouddhas du monde. 3165140267
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MessageSujet: Re: MONARQUE ▼ Agendas ! Donnez-moi, de vos dates à damner, tous les bouddhas du monde. MONARQUE ▼ Agendas ! Donnez-moi, de vos dates à damner, tous les bouddhas du monde. EmptyLun 27 Oct - 9:04

Deathy °° <3 ! C'est orchi. :D
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Grâce de la Vestale.

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MessageSujet: Re: MONARQUE ▼ Agendas ! Donnez-moi, de vos dates à damner, tous les bouddhas du monde. MONARQUE ▼ Agendas ! Donnez-moi, de vos dates à damner, tous les bouddhas du monde. EmptyLun 27 Oct - 9:08

Bienvenue ♥♥♥ Gens que je croit pas connaître, tu m'excuseras mais...j'ai pas eu la foi de lire ta prez en entier, surtout ton histoire en fait...QQ
Je pense que tu as finis mais je laisse un autre membre du staff faire le boulot, qu'on se partage un peu 8D
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MessageSujet: Re: MONARQUE ▼ Agendas ! Donnez-moi, de vos dates à damner, tous les bouddhas du monde. MONARQUE ▼ Agendas ! Donnez-moi, de vos dates à damner, tous les bouddhas du monde. EmptyLun 27 Oct - 15:10

Merci tout le monde ! <3. (J'ai ma signa, merci à ma Momo chérie <3)
Tant que vous lisez à peu près la présentation, ça me va en fait :B.
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MessageSujet: Re: MONARQUE ▼ Agendas ! Donnez-moi, de vos dates à damner, tous les bouddhas du monde. MONARQUE ▼ Agendas ! Donnez-moi, de vos dates à damner, tous les bouddhas du monde. EmptyLun 27 Oct - 15:22

Bienvenue, j'ai lu une partie de ton histoire je continuerais plus tard, je valide les codes. Vu que tu as tout ce qu'il faut je te valide :D
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MessageSujet: Re: MONARQUE ▼ Agendas ! Donnez-moi, de vos dates à damner, tous les bouddhas du monde. MONARQUE ▼ Agendas ! Donnez-moi, de vos dates à damner, tous les bouddhas du monde. Empty

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