L'histoire de Regard d'Emeraude commence avant sa naissance. Ses parents, tout d'abord. Sa mère était une guerrière experte en chasse, avec un pouvoir de vue rayon X, comme son fils. Son père était un guerrier robuste qui préférait la chasse au combat, avec un autre pouvoir, qui était tout autre, c'était un pouvoir basique qui le laissait un peu plus puissant, un pouvoir augmentant sa force et le changeant en un chat un peu plus grand, un peu plus fort, semblable à une panthère. Aucun des deux n'était fait l'un pour l'autre et pourtant, c'est lors d'une embuscade alors qu'ils patrouillaient à une frontière que ce lien précieux se créa. La femelle, du nom de Rosée du Matin, était prise au piège par deux chats, qui 'lavaient bloquée dans un coin. Le mâle, nommé Griffe Tranchante, se précipita en usant de son pouvoir pour défendre la femelle. Rosée du Matin s'en sortit, aidant son futur compagnon. Elle lui en fut souvent reconnaissante. Une amitié se créa alors après ce moment. Le matou était le protecteur de la femelle, il la taquinait mais sans plus. Leur lien évolua, jusqu'à devenir de l'amour. C'est quelques lunes après l'annonce de leur couple qu'une portée naquit. Deux femelles, un mâle. Les petites étaient très actives, elles aimaient taquiner leur frère, nommé à se moment Petite Emeraude. Le mâle blanc n'était pas agressif, justement, il laissait ses sœurs le bousculer, le taquiner et il les repoussait quand elles allaient trop loin.
Nuage d'Emeraude tentait tant bien que mal de contrôler son pouvoir. Son mentor était caché derrière un rideau de lierre. L'apprenti se concentrait de toute ses forces, mais rien. Soudain, un vague éclat blanc lui parvint, puis une vague silhouette apparut. Il poussa un miaulement de triomphe, tout content. Enfin, il avait réussis ! Après quatre lunes d'effort acharné, il réussissait enfin à maîtriser un minimum son pouvoir. Il réessaya plusieurs fois et réussit plutôt bien. Son cœur tambourinait dans sa poitrine. Enfin !
Regard d'Emeraude se tenait bien droit. Il avait reçu son nom la veille, à douze lunes. Ses sœurs aussi avaient eu leurs noms de guerrières. Elles étaient à d'autre endroits, veillant sur le camp. Le guerrier avait un petit sourire, fier de lui.