Je suis né dans le Clan du Vent, ma mère et mon père en était originaire. Je suis né dans la pouponnière durant la saison des feuilles mortes. Lorsque je naquis, ma mère et mon père décidèrent de m'appeler Petite Météore à cause du reflet violet de mon pelage sous la lune. J'avais seulement un frère. Je l'aimais énormément. C'est le seul qui me comprenait. Avec mon caractère de cochon. Je passais donc 4 paisibles lunes contre le ventre chaud de ma mère et nous commençâmes les bêtises. Mon frère et moi montons sur le promontoire, ma mère, affolée monta en courant nous chercher et mon frère et moi, trouvant ça amusant, nous courions sur le promontoire. Elle se penche pour m'attraper mais je fais volte-face laissant ma mère face au vide. Elle chute, une telle chute n'aurait pas du la tuer, mais elle est mal tomber. La tête en bas et le choc lui a brisé la colonne. Mon frère et moi n'ayant pas compris la situation, on descend et on appelle notre mère et on lui dit de se réveiller en vain. Elle ne bouge plus, le clan commence à pleurer et mon père arrive furieux. Il nous a tout les deux frappés, il nous aurait tués si une guerrière ne l'avait pas retenu. Depuis plus personne nous rend visite à la pouponnière. Je compris que plus tard que j'avais tué ma mère. Mon frère moi nous devînmes apprentis. Nuage de Météore était désormais apprenti, et son frère aussi. Leur premier jour d'entraînement ils le fîmes ensemble avec leurs mentors. Ils s'entraînèrent durant de longues et interminables lunes. Puis nous fîmes une patrouille de frontières, vers la frontière du clan de l'ombre. La patrouille ennemie était là elle aussi. Rien ne se passait jusqu'à ce qu'un guerrier adverse mette une patte sur notre territoire en signe de provocation. Puis la cohue. Tout le monde se bat, tout à fait normal, puis je ne vois plus mon frère, je panique. Je le cherche de partout et le vois plaqué au sol par un grand guerrier brun sombre tigré noir. Je cours pour le sauver, un guerrier me fauche et me tient la tête m'obligeant à regarder mon frère. L'autre guerrier me sourit, avant de planter sa griffe dans la jugulaire de mon frère. L'autre lâche mon frère et mon frère reste au sol étendu dans une marre de sang. Je me débats pour pouvoir aller le voir et le sauver, mais lorsque que le guerrier qui me tient relâche son étreinte, il est déjà trop tard, le corps de mon frère a perdu toute chaleur, son coeur ne bat plus et il pèse vers lui une odeur de mort. Mon baptême a donc lieu dans la foulé, je suis tellement peiné de la mort de mon frère que je ne le savoure même pas. Mon père me déteste comme si j'étais fautif de la mort de mon frère. Je suis nommé en même temps qu'une autre apprentie, Nuage Brisé, elle s'appelle désormais Aile Brisée. Je me souviens d'elle, elle était toujours seule dans la pouponnière, ses parents avaient disparus mystérieusement. Dans la tanière nos litières sont côtes à côtes, mon nom de guerrier était Météores, j'avais réclamé à ce qu'il soit ainsi en l'honneur de mon frère. Je grandis donc et j'eus un fils avec Aile Brisée, il naquit durant une tempête retirant à Aile Brisée sa vie. J'étais horriblement remonté contre mon fils coupable de la mort de ma mère. Je l'appelais donc Petite Tornade en l'honneur de cette nuit. Je n'allais jamais le voir à la pouponnière, j'avais de la haine envers lui. Puis petit à petit il voulait se rapprocher de moi et je me rappelais comme ce qu'avais fait mon père m'avais blessé, il m'avait abandonné me croyant fautif de la mort de mon père et de ma mère, je ne pouvais pas faire la même erreur avec mon fils. Peu de temps après que j'ai renoué les liens avec mon fils, mon père mourut de vieillesse dans la tanière des anciens. Mon fils devint apprenti puis guerrier. Je vieillissais pendant ce temps mais je l'aimais toujours, le jour où il fut nommé lieutenant j'étais étonnement fier de lui, je pensais que j'allais devenir jaloux si cela venait à arriver mais non j'étais seulement fier. Mon fils fut vite propulsé au rang de chef, j'eus peur que ça soit un choc pour lui et qu'il ne tienne pas émotionnellement. Quand je le voyais, je voyais mon frère et ma compagne, il avait les mêmes yeux que celle-ci et la fidélité et les poils de mon frère, il avait aussi hérité de ma loyauté sans faille. J'aime mon fils, il est tout ce qu'il me reste de ma famille.