La pénombre règne en maître dans ma tanière lorsque je décide d'ouvrir les yeux. Après avoir somnolé pendant quelques longues et pénibles minutes. Je compte bien m’affairer à mes responsabilités de chef. Mais avant, une visite à ma compagne s'impose. Je pense qu'elle est seule à une heure si matinale. Je me lève donc et m'ébroue comme j'en ai l'habitude puis, avec le moins de flemme possible.

Une fois dehors, je suis d'abord surpris de ne plus sentir le vent balayer ma fourrure mais je me rappelle alors que cela fait quelques jours voir une lune que le vent a cessé de souffler sur la lande pour, on ne sait quelles raisons. Avant d'entrer dans la tanière de la guérisseuse, je me penche voir si elle est seule, je suis déçu de voir que ce n'est pas le cas. J'entre.

Les deux femelles ne lèvent même pas le museau lorsque j'entre. Je pousse un ronron amusé, elles sont, malgré l'heure matinale, déjà entrain de bosser. Avec une légère révérence je leur ronronne :

- Tous mes respects pour ce travail bien matinal.

Puis je me redresse, un petit rictus se dessine sur le visage de l'apprentie qui semble que très peu, intimidée par ma présence dans la tanière.